N° PA00082719 - Eglise Saint-Martial et abords
Mis à jour le 16-05-2023
Coordonnées GPS :
Fiche officielle
Source :
Recensement immeubles MH
Propriétaire :
propriété de la commune ; propriété d'une personne privée
Siècle :
12e siècle ; 14e siècle ; 16e siècle
Date :
1956/07/09 : classé MH ; 1959/03/12 : inscrit MH
Contact :
mediatheque.patrimoine@culture.gouv.fr
Détails :
Eglise (cad. B 459) : classement par arrêté du 9 juillet 1956 ; Les terrains situés aux abords de l'église, tels qu'ils sont délimités par un trait rouge sur le plan annexé à l'arrêté (cad. B 461 à 464, 720, 11, 12, 15, 16, 465, 466, 467, 485, 486) : inscription par arrêté du 12 mars 1959
Historique :
L'église est le vestige d'une importante abbaye bénédictine. Dès le 6e siècle, un Saint-Cybard y fit construire une église qu'il confia aux religieux de Saint-Martial de Limoges. Autour de ce monastère, une cité se créa. Les invasions normandes détruisirent le couvent en 849. Un demi siècle plus tard, Frotaire de Gourdon, évêque de Périgueux, releva le couvent de ses ruines. Il le protégea des invasions par un château fort. Le couvent fut de nouveau rattaché à l'abbaye Saint-Martial. Le sanctuaire carolingien fut remplacé au 12e siècle par l'église dont il reste des vestiges. Au 16e siècle, les guerres de Religion mutilèrent l'édifice. Des travaux importants furent alors entrepris, entre autre la voûte du choeur et des transepts. ££Au 12e siècle, l'édifice était de plan à croix latine comportant une nef unique et un choeur à chevet plat, sans bas-côté ni déambulatoire. Un clocher massif occupe la façade ouest. Dans son état actuel, l'édifice comporte une coupole à la croisée du transept, des voûtes à liernes du 16e siècle dans le choeur, et de simples croisées d'ogives du 16e siècle dans les transepts. La nef est couverte d'une voûte de briques datant du 19e siècle. Les élévations extérieures sont caractéristiques de la région, avec de grands murs plats en pierres d'appareil rythmées par des contreforts plats. Autrefois, un clocher s'élevait à la croisée du transept. Des bâtiments monastiques il ne reste rien, sinon la trace des solins de couverture sur les faces sud de la tour et du transept.